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Écriture en errance
Écriture en errance

jeu. 18 janv.

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Aix-en-Provence

Écriture en errance

Vernissage le 18 janvier - Exposition présentée à la galerie de La Manufacture d’Aix-en-Provence du 19 janvier au 16 mars 2024.

heure et lieu

18 janv. 2024, 18:30 – 16 mars 2024, 18:30

Aix-en-Provence, 13090 Aix-en-Provence, Francia

à propos

Écritures en errance est le nouveau volet d’un projet de recherche commencé en 2010 par Gustavo Giacosa autour des aspects plastiques de l’écriture dans le monde de l’art. Cette recherche poursuivie avec la complicité de Fausto Ferraiuolo a donné lieu à plusieurs expositions : Nous ceux de la parole toujours en marche à Gênes en 2010, Paroles en marche à Toulon en 2016 ou Parole in cammino à Rome en 2022.

Ce vaste sujet est devenu au fil du temps un des thèmes qui structure la collection d’Art Brut et d’art contemporain de Giacosa et Ferraiuolo. Celle-ci est vécue comme espace de réflexion et d’exploration inspirant les créations de SIC 12, la plateforme multidisciplinaire qu’ils ont créée à Aix-en-Provence en 2012. Écritures en errance présente une sélection d’œuvres de leur collection ainsi que Le livre des questions, installation audiovisuelle réalisée à La Maison de Gardanne avec la participation des patients, des familles et de toute l’équipe de ce centre de soins palliatifs.

Ces paroles en liberté évoquées dans le titre donnent lieu à une écriture qui échappe aux lois prédéfinies de l’orthographe. Ces détournements des codes de l’écriture ont fasciné les artistes de différentes époques.

Dans cette exposition nous retrouvons des auteurs d’Art Brut pour lesquels écrire en dessinant est une nécessité impérieuse. Sans hiérarchie ou souci des catégories, leurs œuvres côtoient celles d’artistes contemporains, des gravures

et des documents anciens dans un joyeux flux scriptural. À travers des époques différentes, l’écriture libérant le dessin ou le dessin libérant l’écriture est ainsi une préoccupation récurrente. Proclamée sur les murs des villes ou enfermée dans les pages d’un cahier, l’urgence de libérer la parole de toute injonction est intimement liée aux parcours de vie de ces auteurs. Car comme le formule Michel Thévoz dans son livre Les écrits bruts. Le langage de la rupture : “On n’écrit pas seulement pour formuler des idées (...) on écrit aussi parfois, et dans tout autre sens, pour s’affranchir de soi, pour s’aventurer hors de la sphère personnelle dans un espace imaginaire où se défont les pôles d’émetteur et de destinataires de messages“.

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